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MARJO&POPO - Ayo Technology

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MessageSujet: MARJO&POPO - Ayo Technology MARJO&POPO - Ayo Technology EmptyMar 3 Juil - 0:35


And it was enchanting to meet you
marjorie rosenberg & poesy-saë odair


Il était sept heures et demie du matin, ce qui était non pas tôt comme pour la plupart des gens mais tard pour Poesy et les chirurgiens de cet hôpital qui étaient de garde cette nuit la et qui n'avaient, par conséquent, pas fermé l'oeil de la nuit . Travailler de nuit n'était pas particulièrement dérangeant pour la jeune femme qui, bien au contraire, appréciait l'hôpital de nuit. L'ambiance y était beaucoup moins bruyante, beaucoup moins « hall de gare ». Les cris, les pleurs, l'agitation et les allées et venues de la journée n'étaient pas comparable aux couloirs quasiment vides qui laissaient seulement passer quelques chirurgiens se dirigeant vers le bloc opératoire et aux quelques bipers qui retentissaient plusieurs fois par heures. Il n'y avait pas a dire, les couloirs de l'hôpital était beaucoup plus calmes et apaisants une fois minuit passé. Cette nuit la, aucune opération majeure n'était prévue mise à part une banale appendicectomie, opération à laquelle Poesy avait déjà assisté une bonne cinquantaine de fois. Quant au résident responsable de la formation de Poesy, il en avait profité pour aller se reposer au dortoir du deuxième étage laissant les reines a la rouquine malgré son manque d'expérience. « Je te fais confiance, débrouilles toi » lui avait-il dit. Sans doute les paroles les plus affectueuses qu'il avait prononcé depuis le début de l'internat de la jeune femme mais après tout, c'était bien suffisant, Poesy-Saë n'ayant jamais réellement porté le Dr Harrison dans son cœur, l'estimant bien trop froid et distant pour diriger un service pédiatrique. Alors qu'elle remplissait des formulaires administratifs, Poesy fût interrompue par une infirmière du service qui lui demanda de se rendre aux urgences ou un petit garçon était tombé de son lit superposé. La jeune femme se doutait qu'il ne devait pas s'agir de grand chose mais la plupart des services de cet hôpital demandaient l'intervention d'un interne pédiatrique dès qu'un enfant y entrait, la plupart des chirurgiens de l'hôpital n'étant pas des plus doués avec ceux-ci, la preuve en images avec le Dr Harrison qui était pourtant pédiatre... Sans se faire prier, Poesy-Saë se dirigea vers l'ascenseur de service le plus proche qui s'ouvrit après quelques minutes. Elle avait horreur des urgences... Elle y avait travaillé plusieurs fois lorsqu'ils manquaient de personnel et cette ambiance, cette agitation constante, ces cris et ces pleurs qui retentissaient jour comme nuit, c'était loin d'être aussi apaisant qu'à son étage ou la plupart des enfants étaient déjà endormis à cette heure et pour rien au monde elle n'aurait échangé ses petits anges du service pédiatrique contre ces blessés de nuit. Une fois arrivée dans la salle d'examen, Poesy s'approcha du petit garçon en pleurs, allongé sur le lit d'hôpital. L'une des premières choses qu'elle avait apprises en pédiatrie était de garder son calme lors de telles situations et donc de ne pas paniquer lorsqu'un enfant pleurait alors doucement, elle s'approcha du lit et posa sa main sur celle du petit garçon, la caressant légèrement. « Alors bonhomme qu'est-ce qu'il t'arrive ? » demanda-t-elle, avec douceur tout en souriant tandis que celui-ci commençait déjà à se calmer.

« Bonjour, je suis le docteur Rosenberg. C’est moi qui ai demandé un avis pédiatrique pour ce jeune cascadeur. » fut-elle interrompue par cette docteur qu'elle n'avait jamais vu depuis qu'elle travaillait ici. Et pourtant, rien qu'a sa vue, le cœur de Poesy commença a battre a deux cents à l'heure, comme si elle retrouvait quelqu'un qu'elle n'avait pas vu depuis des années. A vrai dire, le visage de cette femme lui était étrangement familier, peut-être était-ce dû à ses cheveux roux que Poesy-Saë avait aperçu à travers le bandeau noir que portait le Dr Rosenberg. « Bonjour, docteur Rosenberg. Je suis le docteur Odair. Donc à première vue, rien ne semble être cassé, juste quelques contusions mais ne vous inquiétez pas ça arrive souvent. Cependant, mieux vaudrait-il faire passer une radio à ce petit cascadeur, histoire d'être sûrs » dit-elle en ébouriffant gentiment les cheveux du petit garçon qui avait déjà retrouvé le sourire. « Puis... j'ai bientôt fini mon service, on pourrait peut-être aller boire un verre, si vous voulez ? » ne put-elle s'empêcher de proposer à la vue du visage si familier du Dr Rosenberg sur qui elle voulait en savoir plus, en particulier ce pourquoi elle avait l'impression de la connaître depuis toujours.
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MessageSujet: Re: MARJO&POPO - Ayo Technology MARJO&POPO - Ayo Technology EmptyMer 1 Aoû - 4:35

Marjorie F. Rosenberg a écrit:
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Marjorie resta un instant paralysée face à Poesy. Elle n’aurait jamais imaginé la voix de sa jeune sœur ainsi. En réalité, elle ne l’avait pas imaginée du tout. Elle s’était contentée de l’observer, sans jamais envisager de lui parler. Ou plutôt parce qu’elle avait trop peur de le faire. Par crainte d’une déception peut être ? Mais elle allait devoir retrouver sa voix et parler avant que quelqu’un ne se pose des questions. L’enfant n’avait rien, ce qui était rassurant, surtout pour sa mère qui ravalait ses larmes d’angoisse depuis son arrivée aux urgences. Marjorie lui sourit avant de regarder Poesy avec surprise. Se pouvait il qu’elle soit elle aussi au courant ? Que leur père lui ait écrit comme il avait écrit à Marjorie pour lui annoncer qu’elle avait une sœur ? Mais la jeune interne la regardait avec une innocence qui exprimait clairement son ignorance. Après avoir donné leurs instructions à l’infirmière, elles sortirent de la salle d’examen. Et quand Poesy lui proposa d’aller prendre un verre, elle se sentit soudainement paniquée comme rarement elle l’avait été. Jamais en réalité. Il lui fallut quelques instants pour retrouver ses esprits et pouvoir enfin répondre.

« Euh… Je… Je, euh, je ne finis que ce soir… Ou demain, je ne sais plus… » marmonna t’elle. Réponse vraiment très intelligente. En même temps, ça lui apprendrait à remplacer un collègue et à donc enchainer deux gardes. Marjorie se passa une main sur le visage. « Désolée, je suis un peu fatiguée. On peut tout de suite aller prendre un café, je ne suis pas sûre que je vais survivre aux deux prochaines heures sans ça ! » rajouta t’elle en riant.

Mieux valait se montrer décontractée. Déjà qu’elle devait la prendre pour une folle. Sans parler de ce bandeau qui la démangeait affreusement. Elle luttait intensément pour ne pas se gratter et se retrouver avec une tête de Jackson Five écarlate. Elle jeta un dernier regard à son patient puis fit signe à Poesy. Elles marchèrent en silence jusqu’à la cafétéria. Marjorie était incapable de dire quelque chose de cohérent ou d’intelligent. Elle avait bien trop peur de se trahir. Peut être que Poesy lui en voudrait de n’avoir rien dit plus tôt, ou peut être tout simplement ne la croirait elle pas ? Marjorie avait bien conscience de faire des plans sur la comète, mais elle ne connaissait pas sa sœur. La faute à leur merveilleux père.
Elles s’installèrent à une table. Marjorie ne savait même pas pourquoi elle avait accepté. La façon dont Poesy la fixait la mettait vraiment très mal à l’aise. Elle n’était pas du genre à perdre ses moyens. Bien au contraire. Mais là…

« Vous... Euh, vous me semblez… Familière. J’ai l’impression qu’on se connait. Ce qui n’est pas possible puisque c’est la première fois qu’on se voit. Enfin, je pense. Peut être qu’on s’était déjà croisées. A l’hôpital. Vous savez, je vois tellement de jeunes médecins qui passent, sans parler des infirmières, des patients, et tout le reste… »

Marjorie but une gorgée de son café brûlant. Noir, fort. Exactement ce qui lui fallait à ce moment précis. Quelque chose qui l’empêche de penser au reste. Elle s’était imaginé une centaine de fois leur rencontre. Elle avait pensé à lui écrire une longue lettre. Avant d’abandonner l’idée. Trop impersonnel et trop lâche. Aller la voir comme ça, de but en blanc ? Pas l’idéal non plus. Au final, il n’y avait pas de solution meilleure qu’une autre. Mais il semblait que sa demi-sœur soit beaucoup plus aventureuse. Marjorie avait réellement envie d’apprendre à la connaître. Si elle avait le choix entre plusieurs sœurs, elle aurait choisi Poesy. Après tout, elle lui ressemblait, tant physiquement que dans le métier qu’elle avait choisi. Etrangement, elle était fière d’elle alors qu’elle savait tout juste qu’elle se destinait à être pédiatre. La vie pouvait être parfois si bizarre !
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MessageSujet: Re: MARJO&POPO - Ayo Technology MARJO&POPO - Ayo Technology EmptyMer 1 Aoû - 5:13


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« Euh… Je… Je, euh, je ne finis que ce soir… Ou demain, je ne sais plus… » répondit le docteur Rosenberg. L'espace d'un instant, Poesy en fût déçue, comme si un plan qu'elle attendait depuis longtemps tombait à l'eau. Ce qui était étrange, puisqu'après tout, Poesy venait à peine de rencontrer cette collègue, il y aurait d'autres opportunités de se recroiser dans les couloirs et '' aller boire un verre'' n'était pas l'activité la plus intéressante, quoi que, un verre aurait été plus qu'utile pour la jeune femme après cette nuit à l’hôpital. « Désolée, je suis un peu fatiguée. On peut tout de suite aller prendre un café, je ne suis pas sûre que je vais survivre aux deux prochaines heures sans ça ! » rajouta la jeune urgentiste à Poesy qui ne put s'empêcher de sourire à cette proposition puis elle se contenta de hocher la tête pour montrer son accord. Les deux jeunes femmes se retournèrent et lancèrent un dernier coup d'oeil à leur patient qui était désormais rassuré et souriant avant de se diriger ensemble vers la cafétéria de l'hopital. Sur le trajet, elles se contentèrent de rester silencieuses, Poesy-Saë étant bien trop occupée à dévisager Marjorie en espèrant que celle-ci ne s'en aperçoive pas. Elle ne savait pas ce qu'il y avait à propos de cette femme qui l'intriguait tellement mais elle ne pouvait vraiment pas s'empêcher de la fixer de la tête au pied comme si une flèche allait apparaître au dessus de sa tête ou quelque chose. Mais non, la vie n'était pas faite ainsi, bien malheureusement. Et si elle voulait en savoir plus sur la jeune femme, Poesy devrait poser des questions et quel meilleur endroit pour ça que la ou elles se rendaient ?

Lorsqu'elles finirent par arriver, elles ne restèrent assises silencieusement que quelques secondes avant que Marjorie ne finisse par dire à Poesy ce que celle-ci pensait tout bas depuis qu'elle avait rencontré la jeune femme. « Vous... Euh, vous me semblez… Familière. J’ai l’impression qu’on se connait. Ce qui n’est pas possible puisque c’est la première fois qu’on se voit. Enfin, je pense. Peut être qu’on s’était déjà croisées. A l’hôpital. Vous savez, je vois tellement de jeunes médecins qui passent, sans parler des infirmières, des patients, et tout le reste… »  à l'écoute de ces mots, elle en fût rassurée, comme si un énorme poids venait de s'ôter de ses épaules ou seulement de son esprit. Comme quoi, elle n'était pas la seule à penser ainsi, ce n'était pas qu'un seul tour de passe passe de son esprit pour la rendre folle puisque Marjorie le ressentait aussi. Mais à vrai dire, autant qu'elle était rassurée, Poesy commença à être déçue puisque si Marjorie se posait aussi la question quant à la familiarité entre les internes, elle prit conscience qu'elle n'en avait pas la réponse non plus. Mais après tout, à quoi s'attendait-elle ? Qu'elle lui réponde quelque chose du style '' Oui, tu te souviens pas de moi ? J'étais ta baby-sitter quand tu avais trois ans'' ou autre qui expliquerait ce sentiment de déjà vu que lui inspirait Marjorie. Mais non, il ne devait pas y avoir de raison cachée à ce sentiment, les deux jeunes femmes étaient toutes deux internes et avaient un air de ressemblance, ça s'arrêtait la. Pas de quoi fouetter un chat.

« Oui, je me souviens de vous. Je me souviens que c'était le premier jour de mon internat, à l'hopital et j'étais assignée aux urgences et je vous ai vue passer, avec votre assurance et votre confiance. Ce jour la, je m'étais dit que je voulais vous ressembler, lorsque j'aurais plus d'expérience... » avoua Poesy, un peu timidement et honteusement. Quel genre de personne disait ce genre de choses à une inconnue ? Et pourtant, c'était vrai. Elle avait mis du temps à se remémorer ou elle avait déjà vu la jeune femme et pourtant, même en se souvenant de ça, elle ressentait toujours ce vide, cette sensation qu'il lui manquait toujours une pièce du puzzle. « Et pourtant, j'ai l'impression de vous connaître d'une autre façon, comme si vous étiez quelqu'un de ma famille, quelqu'un que je connais depuis toujours. Je sais, ça paraît dingue, surtout que l'on ne se connait pas, je ne connais même pas votre prénom » ajouta-t-elle en se forçant légèrement à rire. ''Non mais qu'est-ce qu'il m'a pris de débiter tout ça, sérieusement ? '' se demanda-t-elle avant de se fourrer un cookie dans la bouche, histoire de ne pas dire d'autres idioties du genre.
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