I LOOK AFTER YOU. (irys)

**witty storm.** tell me that all we had were lies

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Raven Irys-Rain Marshall
because of you i'm never alone.

✖ AGE→ 26ans.
✖ NAISSANCE→ Australie, Melbourn.
✖ JOB → avocate.
✖ STATUT MARITAL→ fiancée.

✖ GROUPE→ work.
✖ CARACTERE→

everybody learns from disaster.

✖ son père s'est suicidé lorsqu'elle avait 10 ans, il était seul a avoir sa garde donc elle s'est retrouvée a l'orphelinat.
✖a l'orphelinat, ils étaient 3 (ouais fein ils étaient plus) : elle, Jeremiah et Camden (faudra trouver leur vrais noms hein, ils sont frères, Jamie et Matt) la bande d'amis inséparables, toujours ensemble etc. Ils ne l'ont jamais avoué mais J&C aimaient Irys, genre la petite fille qui vient mettre de la joie dans leur vies d'orphelins, le gros cliché. bref, c'était la vie ils étaient toujours ensemble.
✖ Un jour, Irys a finit par sortir avec J. (Jamie), ils sont sortis deux ans ensemble a l'orphelinat puis J&C ont été adoptés par un couple, Irys est restée en contact avec les deux, elle essayait de voir J régulièrement mais il était distant, changé etc, genre orgueilleux toussa et un jour elle a recu une lettre de C qui lui avouait que J la trompait (enfin genre il sortait avec d'autres filles parce que a 12 ans c'est creepy) donc la c'est la fin du monde t le gros bordel entre J&C cependant C et Irys ont continué a parler genre confidents toussa.
✖ Il se trouve que la mère biologique de Irys était une junkie, lorsqu'elle a appris l'existance de sa fille, elle a décidé de devenir clean et 4 ans plus tard, elle décide de la rechercher, donc I a 16 ans quand sa mère arrive a l'orphelinat et récupère sa garde. malgré des débuts difficiles, genre I ne veut a sa mère de l'avoir laissé d'être tombée dans la drogue et d'avoir mis autant de temps a venir la chercher etc mais finallement, elle s'avère être une super mere, genre tendre aimante, toussa et accepte quand Irys lui demande d'aller a Chicago (la ou C habite)
✖ Irys retrouve C a Chicago et c'est comme si rien n'avait changé, en même temps ils ont continué de correspondre depuis tout ce temps so voila bref, au bout d'un temps ils commencent a sortir ensemble, c'est trop mignon ils sont heureux, toussa (même si J est un connard avec eux et leur pourrit leur adolescence)cependant, a 21 ans, C décide d’enquêter sur l'assassinat de ses parents et il s'avère que l'homme qui a craqué et a tué ses parents après avoir été licencié n'est autre que le père de Irys (c'est aussi la raison pour laquelle il s'est suicidé) donc C devient distant, n'arrive pas a regarder I dans ls yeux sans y voir l'image de son père tuant le sien, il devient parano, pense a un complot genre Irys veut le tuer pour suivre les traces de son père, fein un truc chelou et décide de partir en laissant un post note a Irys.
✖ Après que C l'ait quittée, Irys tombe dans la dépression, a du mal a s'en remettre, comprends pas pourquoi et toussa mais finallement, le plus surprenant c'est que c'est J qui vient a sa rescousse et l'aide a aimer la vie a nouveau et toussa. C'est d'ailleurs lui qui lui donne l'envie d'être avocate car il la fait assister a un procès (pck il veut en devenir un, il a genre 3 ans de plus).
✖ Il y a deux semaines: Irys est appelée a assister J sur un procès ou il est avocat principal puisqu'elle est la meillere de sa promo fein bref, et l'enquêteur en charge n'est autre que... C... pouah le choc toussa enfin bref, depuis le temps elle s'est aussi fiancée a J donc c'est le bordel un peu.

**witty storm.** tell me that all we had were lies

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i walk on the streets and i peak on my own.
because of you i'm never alone.

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❝ you know how when you were a little kid and you believed in fairy tales, that fantasy of what your life would be. You'd lie in bed at night and close your eyes and you had complete and utter faith but eventually you grow up, one day you open your eyes and the fairy tale disappears. ❞

J'avais froid, j'avais peur, je n'arrivais pas à me dégager cet horrible cauchemar de ma petite tête brune encore semi endormie et il était la, comme toujours. Il l'avait toujours été et dans ma tête il le serait pour toujours. « un mauvais rêve ? » J'avais hoché la tête et souris puis changé de sujet comme si de rien n'était, et vraiment, ce cauchemard ce n'était rien, plus maintenant qu'il était la et me tenait la main. « C'est qui ma maman ? » avais-je demandé si innocemment. BOUM ce fit l'effet d'une bombe, j'était une bombe à retardement, ou plus précisément, cette question était une bombe à retardement, c'était la question qu'il espérait ne jamais entendre de ma bouche, la question à laquelle il s'était préparé depuis le jour ou il avait trouvé ce post-it sur la table de la cuisine lui annonçant qu'elle s'en allait. « Ta maman... ta maman... faut pas le dire mais ta maman c'est une espionne » « Comme dans les totally spies ? » « Exactement » « Son métier il est dangereux, il fallait qu'elle s'en aille pour nous protéger, tu comprends ? » Oui c'était ça, plus ou moins. Surtout moins que plus mais ça restait toujours plus acceptable que la vérité pour une petite fille de six ans dont la maman fuyarde était désormais "une espionne".

4 ans plus tard. Ce matin la était une matinée comme les autres, l'un de ces nombreux et banals mardis matin qui durent et qui passent, un jour comme les autres, ou peut-être pas. Je trouvais dans la cuisine l'un des petits post-its que mon père me laissait chaque matin avant d'aller travailler. Je t'aime Irychoupinou., je soupirais, essayant de me convaincre que j'avais 10 ans, que les petits surnoms et les petits mots c'était dépassé mais en mon fort intérieur, je souriais, j'appréciais ces petites intentions quotidiennes.
Puis une boite en carton attira mon attention, ce genre de boîtes que l'on voit dans les films lorsque quelqu'un se fait renvoyer, ce qui mettra alors toute sa vie sans dessus dessous. En me rapprochant, c'était en effet l'une de ces boîtes. Mon père avait bel et bien était renvoyé, après plus de 20 ans dans les forces de police, il avait fallu qu'un nouveau lieutenant arrive pour que mon père soit plus dispensable, mais ce qui devait arriver était arrivé, je ne pouvais que m'en douter puisque de ce lieutenant trop autoritaire, mon père s'en plaignait chaque soir pendant la roue de la fortune. Parfois, je regrette d'avoir prêté plus d'attention à la manche compte double qu'à ses problémes. Du haut de mes 10 ans, j'aurais pu l'aider, l'aider à faire passer sa rage contre son nouveau lieutenant. J'aurais pu, mais je ne l'ai pas fait, banqueroute.

Ce même mardi, lorsque je rentrai de l'école, les collègues et amis de mon père attendaient devant ma porte d'entrée, l'air désolé, l'air désorienté. Son meilleur ami me prit dans ses bras, me chuchotait des choses à l'oreille de sa voix tremblante retenant les sanglots. « Irys-Rain, je dois te parler de ton papa » m'avait-il dit. Le reste, j'étais bien trop sonnée pour m'en souvenir mais à la fin de cette conversation, je m'effondrai. Ce matin, mon père était allé chez son nouveau lieutenant et l'avait tué, lui et sa femme... J'étais sonnée, je ne voulais pas y croire, pas mon père, pas cet homme qui préferait ouvrir la fenêtre pour laisser sortir l'araignée qui me terrifiait que de la tuer. Pas lui, non, ce n'était simplement pas possible. « Et ton papa, il t'aimait, tu sais ? Mais il n'aurait pas pu supporter la culpabilité et ... Je suis désolé, ma puce mais... ton papa est au ciel, maintenant... »

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❝ see i have to believe that there’s more than this seems more than a soul in a boat in a sea of sinking dreams and i have to be sure that there’s gonna be a cure cause somewhere down the line, i lost that part of me that’s pure ❞

« Pourquoi tu pleures ? » Il m'avait demandé, l'air innocent, comme si la réponse n'était pas évidente. « Pourquoi tu pleures pas ? » avais-je simplement répondu, d'un air hargneux. J'étais en colère, en colère contre mon père, en colère contre cet orphelinat, en colère contre le monde. « Laisses la, Kyllian, elle est bizarre ça fait une semaine qu'elle est la elle a parlé a personne. » avait dit un petit garçon qui venait d'arriver, sûrement son frère, vu la ressemblance frappante et indéniable entre les deux orphelins. « J'suis pas bizarre, d'abord. » rétorquais-je, toujours sur le même ton. « Prouves le, restes pas dans ton coin, viens manger avec Tobias et moi » me défia Kyllian en y joignant un clin d'oeil. Un clin d'oeil, un repas, c'est tout ce qu'il fallut à notre amitié pour se créer et à notre trio légendaire pour se former. Peu à peu, ils me redonnèrent la joie de vivre et vice versa et jamais dans les couloirs de l'orphelinat apercevait-t-on l'un de nous sans ses deux acolytes derrières, prêts à enchaîner les farces. C'était le bon temps, le temps ou rien ne pouvait arriver, rien de pire, du moins. On avait toute notre enfance devant nous, toute une vie de possibilité qui s'offrait à nous et malgré la petite rivalité fraternelle qui se tramait entre les deux frères pour gagner mon coeur, rien n'aurait pu obscurcir cette image.
Un matin, on a joué a cache-cache et lorsque ce fut au tour de Kyllian de compter, Tobias pris ma main dans la sienne et se mit à courir, à travers les couloirs jusqu'à ce que nous arrivions devant un grand placard dans lequel nous nous cachiames. « Irys, je peux te demander quelque chose ? » chuchota-t-il dans l'obscurité. « Oui vas-y » En guise de question, il m'embrassa. C'est comme ça que notre histoire d'amour à commencé, avec une innocente partie de cache-cache. Mais vraiment, le fait que Tobias et moi soyons un couple ne changea pas vraiment la donne vis à vis du trio que nous formions avec Kyllian qui faisait parfois la moue pour montrer sa jalousie, mais pas trop non plus même si lorsque je plongeais mes yeux dans les siens, je pouvais y voir du regret, le regret de ne pas avoir fait le premier pas avant que son aîné ne le fasse mais j'ignorais cette pointe de regret dans ses yeux, je n'aurais peut-être pas du, qui sait ?

« Chère Irys,
Salut, je vais bien je me suis habitué a ma nouvelle famille.
Bye, Toby. »

Je regardais avec désespoir le papier à lettre taché d'encre qui faisait office de réponse à ma lettre de 2 pages et demi. Il avait changé, il était différent depuis que cette famille les avaient adoptés, Kyllian et lui. Tobias était distant, jamais le Tobias avec qui j'étais sortie pendant deux ans n'auraient répondu une "lettre" d'une ligne et plus je relisais ces pauvres mots sans importance, plus je me demandais combien de temps il lui faudrait encore pour m'oublier. Pas longtemps, sûrement. Je posais sa lettre avant de fouiller dans le colis pour y trouver celle de Kyllian à laquelle rien que la vue me fit sourire. Comme toujours, sa lettre était longue, chargée de petites attentions, de petites anecdotes de notre temps à l'orphelinat, orphelinat ou je me trouvais toujours et ou je resterais jusqu'à ma majorité, probablement. Quoi qu'il en soit, une fois arrivée à la fin de la lettre, je tremblais, je pleurais. Avec tout le tact possible, Kyllian avait trouvé le courage de m'avouer la vérité, que la raison pour laquelle Tobias était si distant était parce qu'il se consolait dans les bras d'autres filles et qu'il était "super populaire" et que "la petite orpheline, c'était du passé" selon ses mots. BOUM plus de coeur.

Cependant, les lettres de Kyllian commencèrent a arriver au quotidien. Il essayait de me faire oublier Tobias et le mal qu'il m'avait fait et peu à peu, celui-ci disparaissait de nos lettres qui ne furent plus que des confessions, des descriptions de nos journées, de nos pensées... Et ces lettres ? C'est probablement grâce à elles que je réussis à passer ces 4 longues années à l'orphelinat, esseulée, sans mes acolytes avec qui passer chaque minutes. Je me sentais seule, abandonnée, mais je savais qu'à la fin de la journée, j'allais recevoir ma lettre.

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❝ Le changement on aime pas ça, ça nous fait peur. Mais on ne peut pas empêcher les chose de changer. Soit on s’adapte, soit on reste en arrière. Ça fait mal de grandir, de changer. Si on vous dis le contraire c’est un mensonge. Mais la vérité c’est que parfois plus les choses changent plus elles restent les mêmes. Et parfois, parfois le changement a du bon, parfois le changement est la clef, le changement est tout... ❞

Ce matin la, j'avais été appelée à me rendre dans la salle commune "surprise" m'avait-on dit en guise d'explication. Et quelle surprise ce fût lorsqu'une femme entra dans la pièce, affichant un sourire jusqu'aux oreilles. Elle s'approcha de moi et pris mon visage dans ses mains. « Joyeux anniversaire Irys-Rain » chuchota-t-elle. « C'est moi, tu me reconnais, ma puce ? » demanda-t-elle, toujours souriante. « Non » me contentais-je de répondre séchement. Je n'étais pas bête, bien sûr que j'avais compris qui elle était mais non, comment aurais-je pu reconnaître la femme qui m'avait abandonnée 14 ans plus tôt. Celle qui était "partie en mission secrète" et surtout, celle qui s'était pointée le jour de mon 16e anniversaire l'air joyeux et le sourire aux lèvres comme si de rien n'était, comme si mon père ne s'était pas suicidé, comme si je n'avais pas passé toute ma jeunesse dans cet orphelinat. « T'as pas l'impression de sortir de nulle part, après 14 ans, comme si de rien n'était ? » demandais-je en me forçant à rire.

«
Je n'ai pas pu t'écrire cette semaine et j'en suis désolée. Les choses ont été plutôt mouvementées, pour une fois. Ma mère est revenue dans ma vie, elle est arrivée à l'orphelinat ce jeudi, toute souriante, comme si de rien n'était. A vrai dire, je ne sais toujours pas comment réagir, si je dois m'en réjouir ou non ? Elle m'a expliqué pourquoi elle n'avait pas été présente dans ma vie, comment la drogue l'avait entraînée au fond du trou et comment mon père l'avait chassée de la maison et interdit de me voir tant que son problème de drogue ne serait pas réglé. Cependant, à papa, je ne lui en veux pas, il a agi comme tout père normal aurait agi, il voulait simplement me protéger. Mais elle ? J'ai toujours du mal a réfléchir normalement. Malgré tout, elle m'a proposé de venir vivre avec elle à Chicago et j'ai accepté, je voulais te voir, au quotidien et rattraper le temps perdu. Et même si je lui en veux toujours énormément d'être tombée dans la drogue, de nous avoir laissés, d'être revenue aussi tard dans ma vie, j'essaie de trouver la force de la pardonner, elle fais des efforts, je le vois. Ces derniers trois jours, elle s'est comportée en mère aimante, le genre de mère dont j'ai rêvé d'avoir toute mon enfance, elle m'a même appris à cuisiner ! Enfin tu vois, j'ai l'impression que tout ira mieux dans ma vie à présent. J'espère que ta semaine s'est bien passée, tu pourras me raconter tout ça très bientôt.
On se voit à Chicago !
Bisous, Irys-Rain. »

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❝ see i have to believe that there’s more than this seems more than a soul in a boat in a sea of sinking dreams and i have to be sure that there’s gonna be a cure cause somewhere down the line, i lost that part of me that’s pure ❞

A Chigago, rien entre Kyllian et moi n'avait changé, comme si ces années de séparation n'avaient jamais existé. L'échange de lettres quotidien était l'un des facteurs qui avaient rendu ce miracle possible, j'imagine. En tout cas, ces lettres avaient bien aidé, me mettant au courant de chaque détail de sa vie à Chicago. Je connaissais sa famille parfaite et même cet "inconnu" plein de fierté et à l'égo sur-dimensionné qu'était devenu son frère, mon amour d'enfance. Cependant, si, il y a bien une chose qui a finit par changer, et pour le meilleur. Après un an, à se voir au quotidien, il m'a finalement embrassée et depuis, chaque jour ressemble à un conte de fée et comme chaque conte de fée à sa sorcière maléfique, ou plutôt son sorcier, Tobias nous confronte à ses foudres plusieurs fois par jour, mais a quoi bon gâcher les moments heureux comme Tobias avait gâché notre adolescence quand le temps file si vite et quand les moments heureux se font si rares ?

4 ans que nous étions ensemble, officiellement. Et ces quatres années avaient été les meilleures de ma vie, assez en tout cas pour me faire oublier ces années de solitude que l'orphelinat m'avait offert, ou plutôt que j'avais subies sans me plaindre, avec le sourire, me disant qu'un jour la roue tournerait et que mon tour viendrait, que je méritais et que j'obtiendrais le bonheur, un jour ou l'autre. Et en effet, la roue avait tourné et la solitude était loin derrière moi maintenant que j'étais entourée d'une famille qui m'aimait, de la famille que je n'avais jamais eue, dont j'avais toujours rêvé. Mais ma vie n'était pas un conte de fée et ne le deviendra probablement jamais et ceci, je l'ai compris un matin d'octobre lorsque sur la table du salon se trouvait un petit post-it rose, un post it prometteur puisque je m'attendais à y trouver un mot d'amour, une petite attention du matin. Mais non, Kyllian n'"aimait pas Irychoupinou" non, bien au contraire, il me quittait... "Je pars, loin, Irys. Désolé. Je te souhaite une belle vie". De rage, je déchirai le post-it en milles, tout comme ce petit morceau de papier rose avait déchiré mon palpitant en milles pièces. J'avais du mal à accepter l'idée que je ne le reverrais plus, qu'il partait loin, loin de moi et son intention soudaine de me quitter m'était incompréhensible mais au fur et à mesure que les jours, tous semblables, s'écoulaient, je revenais sur ces dernières semaines et en y repensant, je me remémorais de sa distance envers moi, de ses regards sans tendresse, ces regards froids et plein d'accusation qu'il me lançait, sa paranoïa depuis qu'il avait reçu ce coup de fil qui l'avait laissé de glace. Et plus ces images s'imprégnaient dans ma mémoire, plus je m'enfonçais dans ma dépression.

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❝ see i have to believe that there’s more than this seems more than a soul in a boat in a sea of sinking dreams and i have to be sure that there’s gonna be a cure cause somewhere down the line, i lost that part of me that’s pure ❞

Sans même frapper, Tobias est entré en trombe dans l’appartement obscurci par les rideaux fermés qui n'avaient pas été ouverts depuis deux bonnes semaines, tellement qu'on aurait pu le croire inhabité et au fond, il y était puisque le départ de Kyllian avait fait de moi un espèce de fantôme. « Arrête de te lamenter et viens avec moi! » s'écria-t-il lorsqu'il me trouva avachie sur le canapé, un paquet de cheetos a la main. « Enfin, prends une douche et habilles toi, peut-être. » ajouta-t-il en portant un regard désapprobateur sur mon pyjama taché de sauce tomate avant de s'attarder sur mes cheveux en bataille. « Mais ça va pas ? Qu'est-ce que tu fous la, toi ?! » finis-je par réagir à sa présence pour le moins surprenante dans mon appartement. C'était Tobias, après tout, celui qui ne pensait qu'à son propre bien être et surtout celui qui aurait échangé son âme contre la possibilité de me voir tomber au fond du trou. « Vas te préparer, Irys. Je passe te chercher dans 20 minutes » s'était-il contenté de répondre calmement avant de claquer la porte derrière lui.

« Écoute, je sais pas ce que tu me veux, je sais même pas ce que je fais dans cette voiture mais si tu t'attends à quelque chose de sexuel, laisses moi descendre tout de suite et je fais du stop » il me regarda d'un air amusé puis continua de conduire, comme si de rien n'était puis au bout d'une vingtaine de minute, il arrêta le moteur de la voiture et descendit m'ouvrir la portière, tel un gentleman, ce qu'il n'était pas, il était même tout l'opposé d'un gentleman. « Bon arrêtes, c'est quoi cette blague ? » demandais-je en riant, pour la première fois depuis que j'avais trouvé ce post-it sur la table du salon un mois plus tôt. « Tu te rappelles à l'orphelinat quand on regardait Law and Order ? Tu me disais que tu voulais être avocate si t'arrivais pas à être présidente de la terre. » me dit-il d'un air moqueur et pourtant un brin sérieux « Tu te souviens de ça ? Toi tu voulais être pompier sur Saturne et éteindre les anneaux quand ils prennent feu! » ajoutais-je, en riant. En y repensant, Tobias me faisant rire, c'était la dernière chose à laquelle je m'attendais en me levant ce matin, mais le destin nous réserve bien des surprises. «Tu vois, toi aussi tu t'en souviens. Et comme t'es juste présidente de ton canapé, tu vas venir dans ce tribunal et assister à ce procès, tu pourras même m'applaudir quand j'aurais gagné » ajouta-t-il avec un clin d'oeil approbateur.

Après que C l'ait quittée, Irys tombe dans la dépression, a du mal a s'en remettre, comprends pas pourquoi et toussa mais finallement, le plus surprenant c'est que c'est J qui vient a sa rescousse et l'aide a aimer la vie a nouveau et toussa. C'est d'ailleurs lui qui lui donne l'envie d'être avocate car il la fait assister a un procès (pck il veut en devenir un, il a genre 3 ans de plus).

**witty storm.** tell me that all we had were lies

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❝ see i have to believe that there’s more than this seems more than a soul in a boat in a sea of sinking dreams and i have to be sure that there’s gonna be a cure cause somewhere down the line, i lost that part of me that’s pure ❞

5 ANS PLUS TARD.
« C'est le grand jour, notre première affaire ensemble. » s'écria-t-il, arrivant dans la chambre à coucher avec un plateau dans les mains avant de s'asseoir sur le lit ou il déposa soigneusement le plateau. « Petit déjeuner au lit, carrément ? » constatais-je avant de l'embrasser, le remerciant pour l'intention. « Au faite, Tobias ? Je t'aime. » Il me sourit. C'était ma première affaire avec Tobias, mais aussi ma première affaire tout court. Mais j'étais optimiste, j'avais toutes les cartes en main pour réussir et rien ne pourrait me détourner de ma voie. Le droit, c'est ce qui m'avait fait sortir du néant dans lequel je me trouvais cinq ans plus tôt et sans cette visite au tribunal, sans Tobias pour m'aider à reprendre goût à la vie, ce trou aurait été ma résidence définitive, probablement. Cependant, même cinq ans après, je ne peux m'empêcher de penser à combien Kyllian me manque et à comment ma vie aurait pu être s'il était resté. Serions-nous mariés ? Serais-je enceinte ? Ma vie serait-elle un temps soit peu identique à celle que j'ai aujourd'hui ?

Tobias pénétra a nouveau dans la chambre à coucher, interrompant mes pensées par la même occasion. Dans sa main se trouvait une rose d'un rouge écarlate et dans son autre main se trouvait un petit boîtier en velours bleu... Le temps que j'analyse ces éléments, il se trouvait déjà à genoux devant moi, le boîtier ouvert, révélant une bague sertie d'un énorme diamant d'une blancheur aveuglante. « Irys-Rain Poesy Aldrin, me ferais-tu l'honneur de devenir ma femme ? » Je souris, ébahie, sans voix, idiote devant ce geste inattendu, que j'aurais pourtant du prévoir. Après quatre ans ensemble, ce moment devait bien arriver un jour ou l'autre, mais si tôt ? Je ne me sentais pas prête à m'engager, d'autant plus que j'avais pensé à son frère, mon ex, cinq minutes plus tôt. Mais je ne voulais pas perdre Tobias aussi brutalement que j'avais perdu Kyllian, je ne me voulais pas m'y risquer. « Oui, je le veux. » répondis-je d'une voix tremblante.

TROIS JOURS PLUS TARD
Aujourd'hui était l'un des jours décisifs du procès. L'inspecteur en charge de l'affaire était en mesure de se déplacer depuis New York pour venir témoigner et aucun des deux partis ne savaient ce que celui-ci aurait à dire quant à l'affaire puisque son nom avait été passé sous silence par le service de protection des témoins mais Tobias et moi nous doutions que s'il avait besoin d'être protégé, il risquait de ne pas aller en notre sens. Cependant, que nous perdions ou non, nous étions ensemble, heureux, fiancés et rien n'aurait pu ternir notre bonheur. Du moins c'est ce que je pensais.

Il était temps d'accueillir le fameux inspecteur que tout le monde attendait. Tobias et moi nous regardions, attendant son entrée dans la salle. Il se retenait de rire, moi aussi, en repensant au comique de la situation, comme si un petit inspecteur New Yorkais était le roi du monde, comme s'il pouvait tout faire basculer, faire que notre petit monde se retourne et se brise, oui, comme si un homme était capable d'en faire ainsi... Lorsque les portes s'ouvrirent enfin, il entra, entouré par d'autres hommes, à en juger par les bruits de pas. Cependant, ni Tobias ni moi ne regardèrent tout de suite, préférant s'imaginer cet image de détective "Columbo" d'une soixantaine d'année avec sa pipe et son anorak. Mais non, Columbo était démodé, le destin avait préparé bien pire « Excusez moi, pour le retard » dit-il d'une voix rauque, d'une voix si familière, d'une voix que ni Tobias, ni moi n'aurions pu oublier, pour rien au monde. D'une voix que nous connaissions depuis toujours. De la voix de Kyllian...

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